dimanche 26 février 2012

Pistes, bain et spleen



Enfin me voilà et c'est moi qui mène la danse. Rusée, pas de poussière, une plaine de sable à perte de vue, le pied !




Ce oued , je l'ai vu de loin car ce sable qui s'immisce dans tous mes rouages j'en peux plus. Plus Eloise appuyait sur le frein avant de le franchir, plus j'accélérais ; elle a vraiment cru qu'elle s'était trompée de pédale. Mais alors quel plaisir et en plus on l'a passé trois fois ! Une fois parce qu'il fallait bien, une autre fois pour la photo mythique avec Eloise, et encore une fois pour la photo mythique avec Pablo !



Si je suis repartie une deuxième fois c'est que je pensais peut-être trouver l'âme sœur . On aurait fait la route ensemble ; nos moteurs auraient ronronné en harmonie ;on aurait bivouaqué l'une près de l'autre; on se serait murmurées des mots tendres et nous aurions contemplé ce ciel divin , cet éternel point d'interrogation On espère toujours, y a pas d'âge. Mais bon, où elles roulent trop vite, elles veulent à tout prix gagner et elles passent dédaigneuses ou bien c'est des bavardes, elles racontent leur longue vie, et ça se traîne, il faut toujours s'arrêter pour leur incontinence chronique : fuite d'huile, d'eau . Et que dire de celles qui roulent dans un état de folie permanente : klaxons à répétition, sonos à fonds, dérapages incessants, proches du delirium tremens.
Bref, je suis et je reste solitaire. I am a poor lonesome 4L.

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